BALANCER TOUS LES PORCS QUI CONTAMINENT LA CHANSON FRANCAISE

Voici ma contribution en vue de balancer les porcs infâmes qui, depuis déjà trop longtemps, pourrissent le domaine de la chanson française par des propos qui se veulent poétiques mais qui reflètent, au-delà la vulgarité et la bestialité de leurs auteurs, leur mépris abyssal des femmes.
Commençons par l’ignoble Georges Brassens dont la relation homme/femme semble se résumer à une relation primaire et bestiale. Ainsi cette horreur « Quand je pense à Fernande… »
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand j’pense à Félicie
Je bande aussi
Quand j’pense à Léonor
Mon dieu je bande encore
Mais quand j’pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça n’se commande pas.
Voilà jusqu’où ce sinistre individu est tombé : des relations femme/homme limitées à des érections masculines auxquelles ce triste individu ajoute une discrimination qui en dit large sur lui. En effet, si je fais l’effort considérable d’entrer dans son jeu abject, une question s’impose : pourquoi donc, lorsqu’il pense à Lulu, cette fois-ci, il ne bande plus. Hein ? Je vous le demande, pourquoi ce salaud ne bande plus. Qu’est-ce qu’elle n’a pas Lulu que les autres ont ? Qu’est-ce qu’elle a fait ou plutôt qu’est-ce qu’elle n’a pas fait ? La peau de Lulu serait-elle trop foncée ? Lulu serait-elle victime d’homophobie ? Transphobie ? Islamophobie ? Hétérophobie ? Gynophobia ? On ne le sait pas. Et on préfère ne pas le savoir ! Mais ce pauvre obsédé sexuel n’était pas certainement pas victime ni de coitophobie ni d’aphrophobie !
Mais l’abjection de Brassens ne s’arrête pas là. Voici un nouvel exemple pris dans son marigot qui tombe cette fois-ci dans le sadisme.
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la
Vous imaginez l’état du téton de cette pauvre femme qui donne le sein à un chat dont les dents acérés vont le meurtrir ! Non seulement cette femme, victime innocente, est promise à d’atroces souffrances mais Brassens va jusqu’à présenter, cette pauvre Margot, comme une conne qui pense que les salauds se précipitent à la fenêtre pour voir son chat. A vomir !
Et que dire de cet épouvantable Fernandel dont l’ignominie n’a d’égal que la bêtise et son sourire niaiseux et qui, sans vergogne, en bon mâle dominant, incapable de dominer ses pulsions, discrimine une femme au motif futile que son aspect physique ne semble pas lui convenir.
J’pris un homard sauce tomates
Il avait du poil aux pattes
Félicie aussi
Puis une sorte de plat aux nouilles
On aurait dit une andouille
Félicie aussi
Je m’offris une gibelotte
Elle embaumait l’échalote
Félicie aussi
Puis une poire et des gaufrettes
Seulement la poire était blette
Félicie aussi
Il y en a même qui estime devoir mettre en musique leur obsession. Ah ça, pour Claude Nougaro, on aura compris que ce qui l’attire chez une femme, ce n’est pas son intelligence, la subtilité de son esprit, sa noblesse de cœur, sa beauté intérieure mais ses…seins ! Comment peut-on, à ce point, être fruste ?
Il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints
Je ne dis pas non, mais là n’est pas mon dessein
Je n’en veux qu’à tes seins
Je ne veux parler qu’à tes seins!
Sur Terre un peu partout, retentit le tocsin
Je fais l’escalade vers des sommets plus sains
Je m’élève vers tes seins
Je ne veux parler qu’à tes seins !
Vraiment n’importe quoi ces hommes primaires dominés par leur testostérone. Mais s’il n’y avait que ceux-là ! Certains, comme Pierre Perret, se permettent, sous des motifs fallacieux, de disqualifier la liberté des femmes en les culpabilisant en raison de leur tenue y compris celles qui veulent se protéger des regards lubriques et salaces de ces infâmes porcs vicieux qui dégradent la vie des femmes.
Écoutez ma chanson bien douce
Que Verlaine aurait su mieux faire
Elle se veut discrète et légère
Un frisson d’eau sur de la mousse
C’est la complainte de l’épouse
De la femme derrière son grillage
Ils la font vivre au Moyen Âge
Que la honte les éclabousse

Quand la femme est grillagée
Toutes les femmes sont outragées
Les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité
Jusqu’aux pieds, sa burqa austère
Est garante de sa décence
Elle prévient la concupiscence
Des hommes auxquels elle pourrait plaire
Un regard jugé impudique
Serait mortel pour la captive
Elle pourrait finir brûlée vive
Lapidée en place publique
Et pour finir, le pitoyable chantage larmoyant de Pierre de Ronsard, ce pauvre mec frustré dont le charme n’a eu visiblement point d’effet sur cette Hélène, femme fière et indifférente, ce qui le conduit à s’apitoyer sur lui-même, ce pauvre mâle bientôt finissant.
Quand vous serez bien vieille
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
….
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

Attention les mectons, la période de chasse n’est jamais fermée et la cendre est toujours fumante sous le bucher; il n’attend que vous, les porcs immondes.

CPPC
Collectif Pour la Présomption de Culpabilité
De la Fédération Nationale des Délatrices Zélées.
Section du lynchage républicain