Très récemment un scandale a secoué le monde de l’édition. La maison d’édition Meulenhoff a confié la traduction de poétesse Amanda Gorman, jeune femme noire à l’écrivaine Marieke Lucas Rijneveld qui est blanche.
Ce simple fait montre, si besoin était, qu’il faut absolument mettre un terme aux nombreuses dérives inacceptables que l’on déplore aujourd’hui en raison d’un bien trop faible degré de conscience largement partagé et qui impose urgemment la création d’une police de la pensée correcte qui conduira à définir les bonnes pratiques fondées sur de bonnes pensées.
Aussi convient-il de prendre ce problème à bras le corps par la création d’une Commissions Supérieure des Interdictions laissant à des spécialistes le soin de penser de façon juste et pertinente et de définir les bonnes pratiques.
A titre d’exemple, pour revenir sur le scandale précité, la Commissions Supérieure des Interdictions se consacrera, avec un souci constant d’efficacité, à la mise en place de la prohibition des traductions par des blancs d’œuvres écrites par des noirs, écrites par des blancs traduites par des noirs, écrites par des hommes traduites par des femmes et vice versa sans oublier le cas des œuvres écrites par des croyants qui ne sauraient être traduites par des athées, agnostiques, panthéistes et, à plus forte raison, par des communistes, des francs-maçons et davantage encore s’ils ne sont pas de la même couleur de peau.
Cette Commission Supérieure sera chargée de définir d’une façon exhaustive la liste précise des pratiques interdites et autres déviations qui ne sauraient être tolérées et définira les statuts d’une Commission permanente des Censures qui sera placée sous la Haute Autorité d’un grand Ministère de la Pensée à créer.
Fort opportunément la Commission Supérieure réhabilitera la notion de races ; chaque race ayant son histoire, et donc sa spécificité qui ne peuvent être comprises que par ceux qui ont vécues la même expérience de vie en côtoyant ceux qui leur ressemblent.
Signé : Philippe Nouvoilà.