SAUF CHARLY EVIDEMMENT épisodes 5 et 6/8

Episode 5/8

23 février 2126
Enregistrement de bord n° 140
Doc. Personnelle.
Quel est l’enfant de putain de merde qui a foutu le bordel ici. Plus que des films pornos ! Même plus moyen de programmer autre chose. Plaisanterie de carabin attardé ! Mais qu’est-ce qu’il croit ce con ? Que nous sommes des adolescents boutonneux sous pression. Du cul rien que du cul !

27 février 2126
journal intime de Charly.
Ils sont vraimen très genti avec moi. Je vis come dans un raive. Si seulemant maman et papa voyait cela. Si seulemen…

1er mai 2126
Enregistrement de bord n° 149
Doc. Personnelle.
Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes. Ca va barder au retour. Je m’appelle STANLEY commandant STANLEY ! Et j’ai le droit à un minimum d’égard bordel de merde ! Alors qu’ils aillent tous se faire foutre ces technocrates foireux incapables de protéger leur programme contre des crétins qui pensent plus à se marrer qu’à travailler.
Bon il faut que je me calme…
Heureusement que mes hommes sont de premières mains. Pas de problèmes à craindre de ce côté-là. En ce qui concerne notre mission dont nous ne savons toujours rien, tout baigne dans l’huile. Nous venons de traverser, subjugués, la Mer Jaune des disques de Véga. Jamais de sa vie un homme ne pourra observer pareille merveille. Un champ de blé dans l’espace comme un cercle sans fin de plusieurs années lumières de diamètre et tournant sur lui-même depuis la nuit des temps jusqu’à l’éternité… ???!! Bon Dieu de merde ! « Depuis la nuit des temps jusqu’à l’éternité ». Poète de mes deux Stanley ! Il ne s’agit que d’une concentration de gaz lourd Alphan4 autour d’un noyau central constitué par une étoile sans intérêt.

16 mai 2126
journal intime de Charly
Moi, avoir une tenu correct, même iréprochable, sa compte beaucoup même dans ce vaissau où les hommes comencent à être un peux débraillé. Depuis sept ans que je fai ce métier, j’ai toujour fais très attention à ma présentassion. Mon costume blanc, j’ai tenu à le porté même ici et on m’avait dit, quand on est parti que sa ne posait aucun problème. Personne ne m’avait balancé que c’était idio de resté comme ça « Enmailloté comme un enfant ! ». Mais je fais bien comme je veu. Le patron de la cuisine, c’est moi, CHARLY et personne d’autre, pas même le commandant Stanley.
Pour sur, la cuisine, ici, ne dégage pas de chaleure mais ce n’est pas une raison de me laisser allé à une tenu vestimentaire négligé. Trois ! Ils sont quand même trois à m’avoir fait des remarques. Je serais trop guindé comme l’un m’a dit ; et ça veut dire quoi « guindé » ? J’ai compris quand un autre m’a reproché d’être « bêtement boutonné jusqu’au bout ». Là vraimant je ne les comprends pas. Ils sont pas méchants, ils sont mêmes très gentil. En tout cas je ne veux pas passer pour un idiot, déjà que c’est pas brillant normalement ! Je préfère gardé pour moi mes étas d’âmes. Mais ces quand même injuste de troublé mon esprit de la sorte pour des baitises. Résulta, je n’arrête pas d’y pensé d’autant plus que j’ai eu l’impression qu’ils n’était pas très content de mes réaction. Dans le fons, je sais bien que si d’autres s’y mettent je vais finir par être moins « guindé ». Ils sont tellement gentil avec moi.

EPISODE 6/8

16 juin 2126
Enregistrement de bord n° 154
Doc. Personnelle.
On ne sait toujours pas où nous allons ni pourquoi ! je dois avouer qu’une si longue incertitude commence à troubler sérieusement l’équipage qui semble voir dans ce silence un mépris certain. Mais jusqu’ici rien n’altère l’excellente entente qui règne entre les hommes. Leur comportement est exemplaire. Il faut bien reconnaître qu’avec Roy Johson j’ai programmé sur le jumeau une série effroyable d’accidents et d’incidents tous aussi majeurs les uns que les autres. Si nous n’étions pas civilisés, nous nous battrions pour le piloter. J’ai même cassé trois fois notre carriole dans les éclats de rire de l’équipage.
Mais il semble qu’il y ait un petit problème du côté de Charly qui montre quelque agressivité envers les gars. C’est ce qui m’a été rapporté par deux d’entre eux. A suivre de près.

17 juin 2126
journal intime de Charly
Mais pourquoi ? j’avais pas de problème dans ma cuisine. Pas un seul ; j’en ai jamais eus ! Et pan, ça me tomb dessus. Plus moyen de resté en paix. Parfois ils viennent me voir pratiquement les uns derrière les autres et « bonjour mon petit Charly » et « il va bien le petit Charly ? » et « il n’a pas trop chaud le petit Charly ? » ça n’arrête pas. Et puis il y en a quatres au moins qui puent de la gueule. Et puis c’est pas la peine de se tenir si près de moi pour me parler. Et puis c’est pas la peine de me tapotter les joues. Charly, « le petit Charly » a besoin d’air pour respiré ! Jusqu’à maintenan je disai trop rien mais c’est terminer car Charly fait maintenant des bètises parce qu’il est troubler, beaucoup trop. Et puis maintenant Charly rate ces plats parce qu’il ne pense qu’à sa ! Alors j’ai décidé de recommencer ce que j’ai fait tout à l’heure : le prochain qui vient me cassé les pieds, je lui mets aussi le doit dans l’œil, na ! Mais Charly, il est gentil et pour montrer qu’il a de la bonne volontée, il va être un peu moins guindé comme il dise. Mais deux boutons, c’est son dernier mot à Charly ! Pauvre Charly ! J’ai telement besoin de ma maman !

17 juillet 2126
Enregistrement de bord n° 140
Doc. Personnelle.
Gros problème avec Charly ! Le pauvre a l’air de mal supporter les contraintes de notre périple. C’était vraiment de la connerie cette expérience bidon. Charly a agressé un homme qui, comble de l’ironie, était venu s’inquiéter de son moral qui commence à décliner. Je savais bien que Charly ne supporterait ni la longueur de la mission ni la promiscuité. Connards de technocrates ! J’espère bien n’être pas obligé d’intervenir.

18 juillet 2126
journal intime de Charly
Ca ne va plus du tout ! Pourtant je suis très gentil mais sa ne sert à rien. Je n’y compren rien. J’ai pas le moral. Je fai des effors mais pour rien. J’ai été jusqu’à trois boutons ; et bien ils disent que je suis toujours guindé ! Le pire c’est qu’il c’est passer quelques choses d’inacceptables pour Charly : Charly ne fait que des bêtises à la cuisine. Le pire c’est que, il y a pas si longtemp, je me serai fait disputé mais là, rien, absolument aucun reproche. Je pourrai leur donner à bouffer de la m….je crois qu’ils n’y verraient rien à redire. Ca veut dire quoi tout sa ? Ca veu dire, Charly n’est plus rien du tout. Tout ce qu’ils trouvent à me dire c’est qu’il y a dans la vie dans choses plus importantes qu’un plat raté. C’est vrai, partou, dans le monde et dans l’univers il y a des choses plus importantes ; c’est mieux de ne tuez que dix personnes plutot que cent mais est-ce une raison suffisante pour n’en tuer qu’une seule ? En tout cas je ne comprend rien. Comme dise les médecins pour mon cerveau, il y a la quantité mais pour ce qui concerne la qualité c’est pas tout à fait sa. Pauvre Charly ! Mais quand même Charly ne se laissera pas faire. Ils ont intérêt à me laisser travailler tranquilement sans me dérangé. Si seulement papa était la pour m’aidé.