GILETS JAUNES : PAROLES DE FEMMES.

Trouvez l’intruse dont l’intelligence et l’empathie laissent rêveur…

Stella « La dernière, c’était au lycée ! Je n’ai pas pour habitude d’aller manifester pour tout et n’importe quoi mais, là c’est le ras-le-bol. Le fait d’avoir calculé qu’il me fallait travailler un mois et demi pour payer seulement le transport pour me rendre au travail a été la goutte d’eau de trop ! » « Carburants, taxes, augmentation des mutuelles… On en a marre de tout cela » Le Télégramme

Isabelle, 26 ans, à Tours : « J’ai 26 ans et je suis encore obligée de vivre chez ma maman parce que mon salaire de 1.009 euros est insuffisant pour payer un loyer. Vous imaginez ? A un moment, il faut arrêter les bêtises, qu’on puisse vivre, pas survivre. Il faut que le Président entende que le peuple est en train de se noyer, et qu’il fasse quelque chose pour nous : soit une hausse de salaire, mais ça m’étonnerait, soit une baisse des taxes car on ne peut plus vivre avec toutes ces taxes ». « Il faut que le Président entende que le peuple est en train de se noyer » France Bleue

«A quoi sert-elle, la prime de conversion, si on n’a pas les moyens de faire un crédit derrière ?» Alexandra. Libé
«J’habite à 17 km de Perpignan, je dois prendre ma voiture tous les jours. Avec la hausse des prix du carburant, ça me coûte 450 euros par mois alors que je ne touche pour le moment que mon allocation adulte handicapé, 800 euros mensuels. Le 15 du mois, je n’ai déjà plus un sou.» Libé

Noël, un résident d’Altkirch, habite le Sundgau, au sud de la région Alsace.  » Dans le Sundgau, sans véhicule on est perdu. On a juste un petit train qui va de temps en temps sur Mulhouse. Faire ses courses sans véhicule, c’est impensable. On est obligé d’avoir un véhicule ». France Bleue
Pour Jacqueline, retraitée aux traits tirés, les valeurs éthiques se perdent en France. «Un pays qui ne respecte plus ses aînés n’est plus digne de s’appeler démocratie», regrette-t-il : «Et je suis triste pour les générations à venir.» RT France

« Qui sème la misère, récolte la colère» La Dépêche
« La différence entre mon brut et mon net, c’est 1.000 euros, voilà pourquoi je suis là aujourd’hui », a déclaré parmi ces manifestants Valentine, 24 ans, intermittente du spectacle qui vit en Seine-Saint-Denis. « Aujourd’hui on travaille pour survivre, plus pour vivre », a renchéri Amandine, 35 ans, assistante maternelle. La Dépêche
Marcelle, une retraitée domiciliée à Lucciana, tient fièrement son poste. « Le gazole augmente mais aussi les assurances, les mutuelles…, insiste-t-elle. Après avoir payé tout ça, je n’ai plus que 300€ par mois pour vivre. Je vis dans la hantise d’une panne de voiture ou d’une dépense de santé. » Corse Matin

Gilets jaunes : « Une manifestation de solidarité avec le lobby pétrolier » Delphine Bateau

Raymond Brunner