En raison du dépassement, deux années de suite, de la population mondiale tolérée par Organisation Mondiale de la Santé, population qui vient de franchir le cap des 25 milliards d’habitants, le nouveau barème des produits de longévité, élaboré par son Comité Central d’Ethique, sera applicable 11 mois plus tôt que prévu, soit le 1er février 2178.
Selon le décret signé par le Président de l’Union Européenne, la TVA sur les trois produits de classe 5 permettant une espérance de vie de 275 années environ sera augmentée de 300% conduisant le prix de ces produits phares à un coût mensuel équivalent à 17 mois de salaire minimum. D’après les calculs de l’INSEE, en France, 1,7 % de la population pourra bénéficier de ces derniers traitements fruits de la recherche de pointe en matière de sciences biomédicales notamment.
De même l’augmentation de la TVA de 500% sur le prix des organes de culture de classe 5 également (cœur, poumon, foie, pancréas) conduira le coût de ces organes à un équivalent de 25 années de salaire mensuel minimum. Toujours selon l’INSEE, 0,2% de la population française pourra acquérir ces organes vitaux. A noter que la lutte contre le marché noir des organes vitaux prélevés sur les cadavres sera accentuée au moyen d’un renforcement des moyens de la Police des Organes et par une répression pénale renforcée sur les odieux trafiquants.
Compte tenu des pertes importantes que devront subir les multinationales en raison du recul drastique de leurs ventes liées à l’augmentation considérable du prix de leurs produits, celles-ci seront indemnisées par chaque Etat qui augmentera les impôts des ménages des basses classes, seules soumises aux divers impôts sur le revenu.
En France, le ministère de l’Intérieur et celui de la Défense seront chargés de l’application du décret présidentiel.
Raymond Brunner