SAUF CHARLY EVIDEMMENT (Episode 1/8)

21 JANVIER 2123
Enregistrement de bord n°1
Doc. Personnelle.
Je me présente quand même : Stanley ! Commandant Stanley, patron du TR25, vaisseau spatial de la dernière génération ce qui signifie qu’en fait de pilotage, mon rôle et ma responsabilité sont réduits pratiquement à rien surtout depuis que cette ordure de Mac Grégor a conçu cette saloperie d’ordinateur à la con qui, non , prévoit la moindre défaillance, même secondaire de l’engin mais encore la prévient ! Pour être parfaitement clair, je dirais qu’il se passe peut-être quelque chose d’intéressant ici mais je n’en sais rien du tout.
Quand je pense au renom qui est le mien eh oui ! Ça me fait mal au ventre. A dire vrai, je n’ai que bien peu de mérite. Je possède tout simplement un QI phénoménal. Dans ces conditions, un peu de travail a fait que les dirigeants m’ont toujours confié les derniers vaisseaux mis au point par la Confédération. Mais ce putain de vaisseau est parfait ! Ainsi s’il y a encore quelques temps, je pouvais penser que ma vie avait été marquée par une chance indéniable, aujourd’hui je peux assurer que le plus grand que je suis resté, en fait, s’emmerde !
Des esprits chagrins qui se veulent réalistes ne manqueront pas d’observer qu’en réalité, et pour être tout à fait honnête, je ne devrais pas affirmer que je n’ai rien à faire. A ceux-là, je rétorquerai que l’analyse objective des faits pulvérise sans aucune difficulté la grossière illusion des mots car, bien sûr, si, l’ordinateur de Mac Grégor fouare, je deviens, il est vrai, le maître incontesté des lieux sans partage. Mais lorsque l’on sait que, sans cet ordinateur de merde, je me casse la gueule à coup sûr, ce n’est pas faire un usage immodéré de la litote que d’affirmer qu’ici la vie manque de sel !
Un fait est donc irréfutable : hormis les manœuvres d’approche -et encore…-, je n’ai strictement rien à foutre ici, mes hommes non plus d’ailleurs, sauf Charly évidemment.

24 janvier 2123
Ceci et le journal intime de Charles.
Mais mon petit nom ses Charly. Je crois qu’il me vat bien et que je suis vraiment très HEUREUX de le porté. D’ailleurs, il doit bien plaire puisque tout le monde m’apelle Charly alors que mon vrai nom c’est bien Charles. Ca j’aime pas du tout. Ca fait vraimant trop sérieu et un peu vache même.
Mon boulot ici s’est la cuisine. Oh ! Je sais bien que faire la cuisine au milieu des plus grosses têtes de la Confédération, c’est pas valorisant ! Mais enfin, comme je le dis toujours à ceux qui me montrent du mépris, vau mieu être cuisinier que mort ! Evidamment ni mon papa, ni ma maman, qui me manquent depuis si longtemps, n’avaient voulu cela : un fils cuisinier. Mais j’avous ne pas savoir exactement ce qu’ils auraient aimé. J’ai jamais pensé à leur demandé, peut-être chimiste comme papa ou astro physicien comme maman. Franchement je ne sais pas mais pas cuisinier ! Ce que je sais bien, c’est que depuis toujour, ils ont compris que je ne ferai jamais rien comme ils auraient voulu rapport à une grossesse difficile de ma maman qui a provoqué un mauvais dévelloppement de mon cerveau. Si j’ai bien compris ce qu’on dit les docteurs, il y a la quantité mais pas la qualité. Dommage !
Aujourdui, salade martienne, crabe de Syma 7, escaloppes panées avec gratin dauphinois- ça va vraimant pas ensemble mais ils en réclament- et enfin la spécialité que j’ai inventé moi tout seul sans l’aide de personne : la tarte Charly (je ne donne jamais la recette car c’est un secret très important pour moi). En plus on pourrait tombé sur mon journal intime.