Nouvelles de la connerie

• Le brouillard est responsable d’un carambolage qui a fait trois morts. Alors la gendarmerie a tenté de l’appréhender mais a fait choux blanc. En effet celui-ci, ne reculant devant aucune lâcheté, s’est dissipé dans la nature. Cette dernière pourrait être mise en examen pour complicité et recel de malfaiteur.
• Le verglas est à l’origine d’un grave accident de la route. On déplore deux morts. On apprend que le verglas a d’abord refusé de suivre les gendarmes en faisant corps avec la chaussée sa complice, puis, fuyant ses responsabilités, il a pris la fuite à la faveur d’un coup de soleil après avoir clamé son innocence car selon lui, il ne serait pour rien dans ce drame.
• Un revolver est responsable du meurtre ignoble de la rue des Sans-esprits. Tous les esprits brillants de la police et les journalistes se tournent vers la balle. Cette dernière proteste vigoureusement en précisant qu’elle n’a aucune responsabilité car elle va obligatoirement là où on lui dit d’aller. On s’attend à un procès retentissant. A noter que le viseur qui s’est senti visé a dégagé toute responsabilité dans cette pénible affaire. L’enquête sur le meurtre fait apparaître que la balle incriminée était coupée. C’est une balle dum-dum particulièrement dévastatrice. On recherche activement la lime scélérate qui a fait le coup. On se perd en conjectures d’autant que la députée La Serrure est entrée en lice dans cette pénible affaire en affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une balle coupée mais circoncise. Elle en a conclu que la balle est totalement responsable du meurtre sans que le moindre doute soit possible. Circonstance aggravante selon la députée, la balle se serait introduite clandestinement dans le barillet.

Dernière minute :

Nous venons d’apprendre que la connerie a décidé de faire grève, ce qui provoque un fort mouvement de mécontentement chez un bon nombre de journalistes de la presse écrite et parlée qui se trouvent ainsi dépourvus de leur outil de travail.
Pénible affaire, vraiment.